La Nouvelle République - 13-04-2015
Cosson, prophète en son pays
Anthony Cosson a bénéficier d'une erreur du duo Fauguet/Campagne pour cueillir la victoire. - (Photo cor. NR, Sabrina Fournier)
Antony Cosson a remporté la 30 e édition du rallye de Bléré et ouvert brillamment la saison des courses sur route en Indre-et-Loire.
Soixante-treize partants, un soleil radieux… Roger Dutarde, l'ancien président de l'écurie Autocourse toujours omniprésent, et ses compères de longue date peuvent se montrer rassurés: Odile Delerue, la nouvelle présidente promue à la tête de l'organisation, a su perpétuer la belle ambiance du rallye régional blérois.
Six spéciales réparties sur une seule journée, c'est le seul changement notoire enregistré pour cette édition 2015 au scénario très apprécié par les concurrents: « L'enchaînement des épreuves plus concentrées nous permet de rester "chauds", avoue ce pilote de Clio. Et puis, financièrement, c'est plus avantageux. »
C'est le parisien Fauguet, sur sa Peugeot 207, qui entrait le plus vite dans la danse, devançant dans l'ordre le Poitevin Rageau, et l'enfant du pays Cosson qui concédait 5''4 dès le premier passage.
« La voiture est un peu dure et la route n'est pas assez large », confiait alors Antony en souriant. Le pilote de la fougueuse Porsche allait pourtant revenir rapidement dans le tempo, talonnant le leader dès la troisième spéciale. La bagarre s'annonçait haletante quand survint le couac qui allait mettre fin à tout suspense!
Laurène Campagne, copilote du leader, commet une erreur en pointant trois minutes avant l'heure au troisième secteur. Résultat? Une minute trente fatidique de pénalité…
« J'assume tout! J'ai mal calculé l'heure de départ… C'est la première fois que cela m'arrive en six années de course. Quelques fois, c'est le pilote qui faute… Aujourd'hui, c'est le passager. C'est la course… »
La porte s'ouvre alors en grand pour un Antony Cosson qui n'en demandait pas tant: « Je dois rendre hommage à mon concurrent qui aurait pu me devancer de quatre secondes au final sans l'erreur commise… Il roule vraiment fort. »
Derrière, le chassé-croisé fut permanent entre les Renault de Hernandez, Rageau, Boisdron et la vaillante Gollf GTI du Loir-et-chérien Launay. Boisdron cédait dans le dernier tronçon sur casse mécanique, laissant s'installer aux places d'honneur Hernandez, Rageau et Launay à plus de 30'' d'un leader très à l'aise.
A noter, une grosse sortie de route de la Peugeot de Leperchey en fin de spéciale n° 3. Véhicule au milieu des vignes, gros dégâts matériels mais sans conséquence au final pour un pilote qui a été désincarcéré après de longues minutes. Ouf! Cela aurait été dommage de ternir une si belle journée.
Soixante-treize partants, un soleil radieux… Roger Dutarde, l'ancien président de l'écurie Autocourse toujours omniprésent, et ses compères de longue date peuvent se montrer rassurés: Odile Delerue, la nouvelle présidente promue à la tête de l'organisation, a su perpétuer la belle ambiance du rallye régional blérois.
Six spéciales réparties sur une seule journée, c'est le seul changement notoire enregistré pour cette édition 2015 au scénario très apprécié par les concurrents: « L'enchaînement des épreuves plus concentrées nous permet de rester "chauds", avoue ce pilote de Clio. Et puis, financièrement, c'est plus avantageux. »
L'erreur de pointage qui coûte la gagne…
C'est le parisien Fauguet, sur sa Peugeot 207, qui entrait le plus vite dans la danse, devançant dans l'ordre le Poitevin Rageau, et l'enfant du pays Cosson qui concédait 5''4 dès le premier passage.
« La voiture est un peu dure et la route n'est pas assez large », confiait alors Antony en souriant. Le pilote de la fougueuse Porsche allait pourtant revenir rapidement dans le tempo, talonnant le leader dès la troisième spéciale. La bagarre s'annonçait haletante quand survint le couac qui allait mettre fin à tout suspense!
Laurène Campagne, copilote du leader, commet une erreur en pointant trois minutes avant l'heure au troisième secteur. Résultat? Une minute trente fatidique de pénalité…
« J'assume tout! J'ai mal calculé l'heure de départ… C'est la première fois que cela m'arrive en six années de course. Quelques fois, c'est le pilote qui faute… Aujourd'hui, c'est le passager. C'est la course… »
La porte s'ouvre alors en grand pour un Antony Cosson qui n'en demandait pas tant: « Je dois rendre hommage à mon concurrent qui aurait pu me devancer de quatre secondes au final sans l'erreur commise… Il roule vraiment fort. »
Derrière, le chassé-croisé fut permanent entre les Renault de Hernandez, Rageau, Boisdron et la vaillante Gollf GTI du Loir-et-chérien Launay. Boisdron cédait dans le dernier tronçon sur casse mécanique, laissant s'installer aux places d'honneur Hernandez, Rageau et Launay à plus de 30'' d'un leader très à l'aise.
A noter, une grosse sortie de route de la Peugeot de Leperchey en fin de spéciale n° 3. Véhicule au milieu des vignes, gros dégâts matériels mais sans conséquence au final pour un pilote qui a été désincarcéré après de longues minutes. Ouf! Cela aurait été dommage de ternir une si belle journée.